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  • Photo du rédacteurBonneuil en Mémoires

Les Bonneuillois morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale

Afin de leur rendre hommage, Bonneuil en Mémoires s'est intéressée à nos soldats morts pour la France lors de la Guerre 14-18.

Liste des Morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale du monument aux Morts de Bonneuil-sur-Marne

La Première Guerre mondiale, qui débute le 1er août 1914 par la déclaration de guerre de l'Allemagne à la Russie, et se termine le 11 novembre 1918 par la signature de l'Armistice. 14-18 est un conflit sanglant pendant lequel, selon les sources, environ un-million-quatre-cent-mille militaires et trois-cent-mille civils français ont perdu la vie.

Comme tous les villages français, Bonneuil-sur-Marne voit, tout au long de la guerre, ses hommes partir au combat.

A l’occasion du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918, ayons une pensée pour eux et en particulier pour ceux qui sont "Morts pour la France".

Bonneuillois, de naissance, de cœur, de passage, ils sont morts, le plus souvent loin de leurs proches, de blessures ou de maladie. Bonneuil en Mémoires vous propose de les découvrir.

BACHELOT René Auguste, né le 27 juin 1896 à Bonneuil-sur-Marne

René Auguste Bachelot fait partie de le classe 1916 qui est appelée sous les drapeaux le 8 avril 1915 mais il devance l’appel et s’engage pour trois ans le 1er novembre 1914.

Il est incorporé le 4 novembre 1914 au 4ème Régiment de Zouaves commandé par le colonel Niessel.

Mort pour la France, tué à l’ennemi, le 9 mai 1915, à Nieuport (Belgique), à l'âge de 18 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Pantin

Figure sur le Mémorial de l’église Notre-Dame de Bonne Nouvelle à Paris

René Auguste Bachelot est né rue de la Croix, dans la maison familiale. Son père, Auguste Bachelot, est boulanger.

Absente du recensement de 1891, la famille Bachelot est arrivée à Bonneuil après 1891, puis elle quitte la commune en avril 1913 pour Pantin où elle réside en 1914.

René Auguste Bachelot y exerce la profession d’employé de commerce.


BARNIGAULT Marcel René, né le 29 avril 1894 à Paris

Né en 1894, Marcel René Barnigault fait partie de la classe 1914 appelée sous les drapeaux début septembre 1914. Convoqué le 4 septembre, il se présente le 5 octobre 1914 et est incorporé au 11ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 18 juillet 1918, à Marizy-Saint-Mards, dans l’Aisne, lors de la seconde bataille de la Marne, à l'âge de 24 ans.

Décoré de la Croix de Guerre avec trois étoiles de bronze.

Cité à l’ordre du Régiment, le 14 janvier 1917 :

« Grenadier d’élite : a pris part à un violent combat à la grenade qui a permis à sa section de capturer vingt prisonniers. Modèle de bravoure ; a résisté trois jours sur les positions conquises, constamment battues par un feu d’artillerie lourde. »

Cité à l’ordre de la Brigade, le 15 mai 1917 :

« A fait preuve du plus grand sang-froid pendant les journées du 17 au 21 avril 1917 et a contribué vaillamment à repousser la contre-attaque du 19 avril. »

Cité à l’ordre du Régiment, le 22 septembre 1917 :

« Excellent caporal, a bravement conduit son escouade de grenadiers à l’attaque d’un saillant fortement organisé. Malgré un violent barrage de grenades ennemies a maintenu sa fraction en place pour permettre à la troupe spéciale d’explorer la tranchée conquise. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Marcel René Barnigault est inhumé le 30 juin 1921 dans le cimetière de Bonneuil où sa sépulture est toujours présente.

La famille Barnigault s’installe à Bonneuil, rue du Regard, vers 1914.

Marcel René Barnigault exerce la profession de typographe.

BARTHELEMY Louis Eugène, né le 7 septembre 1889 à Bonneuil-sur-Marne

Louis Eugène Barthélemy est incorporé le 3 août 1914 au 368ème Régiment d’Infanterie

Mort pour la France, il succombe des suites de ses blessures à l’hôpital numéro 6, le 13 avril 1915, à Saint-Etienne, à l'âge de 25 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Date inconnue, décision publiée au J.O. du 3 février 1920 :

« Soldat, patrouilleur d’élite, d’une bravoure réputée. Toujours au premier rang dans les moments difficiles. Après avoir donné au cours de durs combats la valeur de son héroïsme, est glorieusement tombé le 13 avril 1915. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Livre d’or de la commune de Saint-Maur-des-Fossés

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Saint-Maur-des-Fossés

Louis Eugène Barthélemy est inhumé dans le Carré Militaire du cimetière Rabelais de Saint-Maur

Louis Eugène Barthélemy nait et grandit dans la maison familiale, rue de Sucy. Il déménage à Saint-Maur-des-Fossés en 1913, et exerce la profession d’égoutier.

BAUGEARD Paul Eugène, né le 8 mai 1895 à Paris

Reconnu bon pour le service par le Conseil de Révision du 18 novembre 1914, Paul Eugène Baugeard est incorporé le 20 décembre 1914 au 170ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 407ème R.I. le 1er avril 1915.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur dans les tranchées, le 28 septembre 1915, durant les combats de Neuville-Saint-Vaast, dans le Pas-de-Calais, à l'âge de 20 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Décision du 20 octobre 1919 publiée au J.O. du 20 février 1920.

Décoré de la Croix de Guerre avec Etoile d’argent à titre posthume :

« Bon soldat, ayant toujours fait preuve du plus grand esprit d’abnégation. Tombé glorieusement, le 28 septembre 1915, en se portant à l’assaut des positions ennemies devant Neuville-Saint-Vaast. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Paul Eugène Baugeard est inhumé le 25 juin 1922 dans le cimetière de Bonneuil où sa sépulture est toujours présente.

La famille Baugeard s’installe à Bonneuil, rue de Brie, après 1911.

Paul Eugène Baugeard exerce la profession de typographe.

BENETEAU Eugène, né le 10 mars 1877 à Bonneuil-sur-Marne

Eugène Bénéteau est incorporé le 4 août 1914 au 26ème Régiment d’Infanterie territoriale.

Mort pour la France, décédé des suites de ses blessures, le 25 septembre 1915, à l’ambulance 5 à Frévin-Capelle, à l'âge de 38 ans.

Eugène Bénéteau est inhumé à la Nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire.

Eugène Bénéteau nait dans la maison de ses parents, cour de l’Orme. La date de son départ de Bonneuil est inconnue, mais sa famille réside à Paris lors de son mariage en 1897.

Il exerce la profession de plombier.

BLANC Louis, né le 5 juillet 1895 à Bonneval-sur-Arc (Savoie)

Né en 1895, Louis Blanc fait partie de la classe 1915 appelée sous les drapeaux à compter du 15 décembre 1914. Il est incorporé le 20 décembre 1914 au 30ème Bataillon de Chasseurs. Il est versé au 28ème Bataillon de Chasseurs le 4 juillet 1915.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 16 septembre 1918, durant les combats de Vauxaillon, à l'âge de 23 ans.

Blessé et porté disparu le 16 septembre 1918, son décès est fixé à cette date par un jugement du 18 juillet 1920.

Blessé le 24 juillet 1915 à Metzeral

Blessé le 5 septembre 1916 au Bois Reinette

Décoré de la Croix de Guerre avec deux étoiles de bronze

Cité à l’ordre du Bataillon le 16 avril 1918 : « A toujours accompli son devoir. A été blessé deux fois. »

Cité à l’ordre du Bataillon le 21 septembre 1918 : « Très bon chasseur, a été grièvement blessé en se portant bravement à l’assaut d’une position ennemie le 6 septembre 1918. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Garçon de café résidant à Paris, Louis Blanc, épouse une bonneuilloise en décembre 1915.

Le couple est domicilié à Bonneuil, avenue de Choisy, chez les parents de son épouse, à compter de cette date.

BLATEAU Alexandre Isidore Louis, né le 4 février 1895 à Savigny-sur-Braye (Loir-&-Cher)

Né en 1895, Alexandre Isidore Louis Blateau fait partie de la classe 1915 appelée sous les drapeaux à compter du 15 décembre 1914. Il est incorporé le 20 décembre 1914 au 17ème Bataillon de Chasseurs. Il est versé au 120ème Bataillon de Chasseurs le 13 mars 1915.

Mort pour la France, blessé accidentellement par un camarade le 4 avril 1917 à Moyenmoutier, il décède des suites de ces blessures le 6 avril 1917, à Saint-Dié, à 22 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Livre d’or de la commune de Savigny-sur-Braye

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Savigny-sur-Braye

Il est inhumé au Cimetière communal de la rive droite à Saint-Dié

Absent du recensement de 1911, nous ignorons la date d’installation à Bonneuil d’Alexandre Isidore Louis Blateau et son adresse.

BOURSIER Henri Frédéric Louis, né le 1er mars 1899 à Paris

Engagé volontaire le 7 mai 1917, à l’âge de dix-huit ans, Henri Frédéric Louis Boursier est affecté au 5e Dépôt des Equipages de la Flotte à Toulon où il est incorporé le 10 mai 1917. Par la suite il est affecté à Calais, en tant qu’Apprenti Marin, breveté électricien T.C.F.

Mort pour la France, à bord du cargo « Cambrai » de la Compagnie des Bateaux à Vapeur du Nord, torpillé le 3 août 1918 par le sous-marin allemand UB 104, au large de Flamborough Head (Mer du Nord), à l'âge de 19 ans.

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Henri Frédéric Louis Boursier possède des attaches à Bonneuil où résident son oncle et sa tante, avenue de Paris.

BOUTIE Marius Jean Louis, né le 21 janvier 1881 à Mur-de-Barrez (Aveyron)

Marius Jean Louis Boutié est incorporé le 5 août 1914 au 122ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, blessé le 13 janvier 1915, il décède des suites de ses blessures, le 14 janvier 1915, à l’hôpital de Poperinghe (Belgique), à l'âge de 24 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Mur-de-Barrez

Figure sur le Livre d’or de la commune de Créteil

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Créteil

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Thomas-de-Cantorbéry de Mur-de-Barrez

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Il est inhumé en 1922 dans le cimetière de Bonneuil où sa sépulture est toujours présente.

Marius Jean Louis Boutié réside aux bassins du Mont-Mesly à Créteil en mai 1913. Sa famille s’installe à Bonneuil pendant la guerre, avenue de la Mairie, mais son nom ne figure pas sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne car sa veuve ne réside pas dans la commune le jour de son décès.

Marius Jean Louis Boutié est employé d’une compagnie de tramways.

BOUVIER Aurélien, né le 23 octobre 1883 à Paris

Marius Jean Louis Boutié est incorporé le 11 août 1914 au 21ème Régiment d’Infanterie Coloniale.

Mort pour la France, blessé grièvement le 1er juillet 1916 à Dompierre par un éclat de grenade, il décède le 4 juillet 1916 à l’hôpital canadien de Saint-Cloud, à l'âge de 32 ans.

Blessé légèrement par un état de grenade le 26 septembre 1915.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume par décision du 18 octobre 1919, publiée au J.O. du 27 novembre 1919 :

« Excellent soldat qui s’est vaillamment conduit sur le champ de bataille. Grièvement blessé à Dompierre. Décédé des suites de ses blessures le 4 juillet 1916. A été cité. »

Décoré de la Croix de Guerre avec deux étoiles de Bronze

Cité à l’ordre du Régiment le 17 janvier 1916 :

« A fait preuve de bravoure en explorant comme volontaire et en barricadant les boyaux ennemis le 26 septembre 1915. A été légèrement blessé par éclat de grenade. »

Cité à l’ordre du Régiment le 27 mai 1919 :

« Excellent soldat qui s’est vaillamment conduit au champ de bataille. Blessé à Dompierre. Décédé des suites de ses blessures le 4 juillet 1916. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Paris (1er arr.)

Il est inhumé dans le Carré Militaire du cimetière communal de Saint-Cloud.

Né et résidant à Paris, Aurélien Bouvier exerce la profession de bijoutier.

Ses parents s’installent à Bonneuil, rue de la Croix, après 1911.

CAVET Georges, né le 6 mars 1893 à Bonneuil-sur-Marne

Né en 1893, Georges Cavet fait partie de la classe 1913 appelée sous les drapeaux en novembre 1913 pour trois ans. Il est incorporé le 27 novembre 1913 au 4ème Régiment du Génie. Il est versé au 11ème Génie le 1er mai 1914.

Mort pour la France, porté disparu à Souchez le 25 septembre 1915, à l'âge de 22 ans, son décès est fixé à cette date-là par un jugement du 11 mars 1921.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Georges Cavet est inhumé à la Nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire.

Son souvenir est également présent à travers la sépulture familiale située dans le cimetière de Bonneuil.

Georges Cavet nait au domicile de ses parents, route Nationale. Ses parents tiennent un débit de boissons et son père est conseiller municipal.

Après le décès de son père en 1904, sa mère poursuit l’exploitation du débit de boissons. Georges Cavet exerce la profession de menuisier.

CHABERT François, né le 30 mars 1893 à Saint-Maur

Né en 1893, François Chabert fait partie de la classe 1913 appelée sous les drapeaux en novembre 1913 pour trois ans. Il est incorporé le 28 novembre 1913 au 170ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, dans les tranchées, le 18 juin 1915, à Aix-Noulette, à l'âge de 22 ans.

Cité à l’ordre du Corps d’Armée :

« A entrainé, par son exemple, un groupe de ses camarades qui étaient sur le point de fléchir, sous la violence du feu au cour de l’attaque du 14 juin. A été tué. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Livre d’or de la commune de Saint-Maur-des-Fossés

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Saint-Maur-des-Fossés

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Il est inhumé à la Nécropole nationale de La Targette à Neuville-Saint-Vaast

Son souvenir est également présent à travers la sépulture familiale située dans le cimetière de Bonneuil.

La famille Chabert s’installe à Bonneuil en avril 1914 afin d’exploiter un débit de boisson avenue de la Mairie. Le père de François décède à Bonneuil le 2 janvier 1917.

François Chabert exerce la profession d’employé de commerce.

CONVERSET Frédéric Louis Eugène, né le 18 août 1882 à Bonneuil-sur-Marne

Frédéric Louis Eugène Converset est incorporé le 12 août 1914 au 31ème Régiment d’Infanterie Coloniale.

Mort pour la France, tué à l’ennemi, le 31 août 1914, à Fosse, à l'âge de 32 ans.

Porté disparu, il est dans un premier temps déclaré décédé avant le 8 juillet 1915 sur la base de sources allemandes, puis la date de son décès est fixée au 31 août 1914 par jugement du 21 octobre 1921.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume, par décision du 4 mai 1922 :

« Brave soldat tombé pour la France en faisant vaillamment son devoir. »

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Valenton

Figure sur le Mémorial de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Valenton

Il est inhumé à la Nécropole nationale de Chestres à Vouziers

Frédéric Louis Eugène Converset est né au domicile de ses parents, rue de Sucy. A sa naissance son père est le Commandant des Pompiers de Bonneuil.

Frédéric Louis Eugène Converset réside à Paris où il exerce la profession boucher.

DAVINROY Adrien Léger, né le 13 août 1892 à Mhère (Nièvre)

Né en 1892, Adrien Léger Davinroy fait partie de la classe 1912 appelée sous les drapeaux en octobre 1913 pour deux ans. Il est incorporé le 9 octobre 1913 au 25ème Bataillon de Chasseur à Pied.

Mort pour la France, disparu au cours des combats à Souain, le 26 septembre 1915, à l'âge de 23 ans, son décès est fixé à la date du 21septembre 1915 par jugement du 24 juillet 1929.

Blessé d’une balle à la main gauche le 18 avril 1915 aux Eparges.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume, par décision du 20 juin 1930 publiée au J.O. du 26 juin 1930 :

« Très brave chasseur, ayant toujours fait vaillamment son devoir. Tué glorieusement, le 26 septembre 1915, à Souain (Marne), au cours de la bataille de Champagne. »

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile d‘Argent

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Mhère

Figure sur le Mémorial de l’église de Mhère

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Livre d’or de la commune de Mhère

La famille Davinroy s’installe à Bonneuil, cour de l’Orme, entre 1901 et 1906. Le père d’Adrien Léger Davinroy est journalier à la Ferme de Bonneuil.

Adrien Léger Davinroy exerce la profession de journalier.

DELAPLACE Alphonse Jules, né le 29 octobre 1877 à Pontcarré (Seine-&-Marne)

Alphonse Jules Delaplace est incorporé le 6 août 1914 au 35ème Régiment d’Infanterie Territoriale. Il est versé au 252ème R.I. le 18 septembre 1916.

Mort pour la France, décédé à Bonneuil dans son domicile, le 20 février 1919, des suites d’une maladie contractée en service, à l'âge de 41 ans.

« Le 17 mars 1916 à 4 heures, à Thierville près Verdun, se trouvant dans le cantonnement occupé par la compagnie a été atteint à la figure et à la main gauche par des éclats d’obus.»

Evacué malade le 20 novembre 1916. Réformé le 18 juin 1917.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Pontcarré

Figure sur le Monument aux morts de Pontcarré

Réserviste, Alphonse Jules Delaplace est mobilisé le 1er août et incorporé le 6 août 1914.

Alphonse Jules Delaplace s’installe à Bonneuil, rue de Brie, en décembre 1913 avec sa famille. Il exerce la profession de manouvrier.

DUQUENNE Edouard Alphonse dit Julius, né le 19 avril 1888 à Athies (Somme)

Edouard Alphonse Duquenne est incorporé le 2 août 1914 au 120ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, blessé le 7 octobre 1914 au Bois de la Gruerie, il décède à l’hôpital 38 bis à Béziers, le 28 novembre 1914, à l'âge de 26 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune d’Athies

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

On ne sait pas si Edouard Alphonse Duquenne a résidé à Bonneuil mais il semble que sa famille se résume à un frère, Joseph Alcide mobilisé en septembre 1914, et à une sœur, Marguerite épouse Delfosse, qui réside à Bonneuil, rue de Brie puis rue Auguste Gross.

A noter que l’orthographe du nom est bien Duquenne et non Duquesne comme indiqué dans l’église Saint-Martin.

DUQUENNE Joseph Alcide, né le 28 mai 1893 à Athies (Somme)

Né en 1893, Joseph Alcide Duquenne fait partie de la classe 1913 appelée sous les drapeaux en novembre 1913 pour trois ans. Ajourné, il est mobilisé à compter du 1er septembre 1914. Il est incorporé le 3 septembre 1914 au 120ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, entre le 28 février et le 10 mars 1915, durant les combats de Mesnils-les-Hurlus, à l'âge de 21 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Date inconnue, décision publiée au J.O. du 9 mai 1922.

Figure sur le Livre d’or de la commune d’Athies

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

On ne sait pas si Joseph Alcide Duquenne a résidé à Bonneuil mais il semble que sa famille se résume à un frère, Edouard Alphonse mobilisé en août 1914, et à une sœur, Marguerite épouse Delfosse, qui réside à Bonneuil, rue de Brie puis rue Auguste Gross.

A noter que l’orthographe du nom est bien Duquenne et non Duquesne comme indiqué dans l’église Saint-Martin.

FABRY Lucien Paul, né le 22 septembre 1881 à Paris

Lucien Paul Fabry est incorporé le 3 août 1914 au 89ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 168ème R.I. le 7 avril 1915 puis au 369ème R.I. le 5 juin 1916.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 8 juin 1916, au Bois-le-Prêtre, à 34 ans.

Blessé à la jambe par un éclat d’obus en Argonne en 1915.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze

Cité à l’ordre de la Brigade :

« Sous-officier très brave, a été tué le 8 juin 1916 dans les tranchées de première ligne devant Fey-en-Haye alors que pendant un violent bombardement il surveillait ses postes d’écoute. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Lucien Paul Fabry est inhumé à la Nécropole nationale Le Petant à Montauville.

Marié, Lucien Paul Fabry s’installe à Bonneuil, cour de l’Orme, en juillet 1914.

Il exerce la profession de peintre en bâtiment.

FELINE Edouard Eugène, né le 17 octobre 1883 à Bourges

Edouard Eugène Féline est incorporé le 3 août 1914 au 31ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 15ème R.I. le 17 décembre 1914.

Mort pour la France, porté disparu au Bois Sabot, près de Souain, à l'âge de 31 ans, son décès est fixé à la date du 13 mars 1915 par un jugement du 17 juin 1921.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Décision du 28 avril 1922 publiée au J.O. du 2 septembre 1922 :

« Très bon sous-officier, d’une audace et d’un courage exemplaires. Tombé glorieusement pour la France le 13 mars 1915 au Bois Sabot, au cours d’un assaut. »

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile d’argent.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Son père, Georges Germain Féline, militant socialiste, candidat aux élections municipales de Bonneuil en 1919, est connu pour avoir écrit les paroles de la chanson « La grève générale ». Remarié, il s’installe à Bonneuil, avenue de Paris, vers 1914, où son épouse accouche d’un garçon en décembre 1915. Edouard Eugène Féline ne connaitra pas son demi-frère.

Edouard Eugène Féline exerce la profession de comptable.

FOUCHER Moïse Alphonse Auguste, né le 4 août 1894 à Saint-Jean-de la Ruelle

Reconnu bon pour le service par le Conseil de Révision du 30 aout 1914, Moïse Alphonse Auguste Foucher est mobilisé le 6 septembre 1914 comme cavalier au 19ème Régiment de Chasseurs à cheval. Il est versé au 102ème Régiment d’Infanterie le 9 octobre 1914.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 25 septembre 1915, à Auberive-sur-Suippes, à l'âge de 21 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Décision du 22 avril 1920 publiée au J.O. du 18 septembre 1920.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile d’argent à titre posthume :

« Bon et brave soldat, ayant fait courageusement son devoir. A été tué le 26 septembre 1915 à Auberive. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Il est inhumé à la Nécropole Nationale du bois du Puits à Auberive-sur-Suippes

Veuve, la mère de Moïse Alphonse Auguste Foucher s’installe à Bonneuil, rue Auguste Gross, entre 1906 et 1911.

C’est la dernière adresse connue de Moïse Alphonse Auguste et de son frère Wenceslas Marius Aurélien.

Moïse Alphonse Auguste Foucher exerce la profession de cultivateur.

FOUCHER Wenceslas Marius Aurélien, né le 29 janvier 1892 à Saint-Jean-de la Ruelle

Né en 1892, Wenceslas Marius Aurélien Foucher fait partie de la classe 1912 appelée sous les drapeaux en octobre 1913 pour deux ans. Il est incorporé le 10 octobre 1913 au 25ème Bataillon de Chasseurs à Pied.

Mort pour la France, considéré tué à l’ennemi le 9 août 1915 à Longuyon, à l'âge de 23 ans, son décès est par la suite fixé au 22 août 1914 par un jugement du 28 janvier 1921.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Veuve, la mère de Wenceslas Marius Aurélien Foucher s’installe à Bonneuil, rue Auguste Gross, entre 1906 et 1911.

C’est la dernière adresse connue de Wenceslas Marius Aurélien et de son frère Moïse Alphonse Auguste.

Wenceslas Marius Aurélien Foucher exerce la profession de charcutier.

GAILLET Marcel, né le 16 avril 1895 à Paris

Né en 1895, Marcel Gaillet fait partie de la classe 1915 appelée sous les drapeaux à compter du 15 décembre 1914. Il est incorporé le 20 décembre 1914 au 31ème Bataillon de Chasseurs à Pied.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 25 septembre 1915, durant les combats de Notre-Dame de Lorette, à l'âge de 20 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Décision du 31 mai 1920 publiée au J.O. du 26 octobre 1920.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze à titre posthume :

« Très bon chasseur. A été tué en accomplissant bravement son devoir. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Livre d’or de la commune de Saint-Maur-des-Fossés

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Saint-Maur-des-Fossés

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Marcel Gaillet réside rue du Regard.

Il exerce la profession de cocher.

GAULON André, né le 03 août 1869 à Mhère (Nièvre)

André Gaulon est incorporé le 9 mars 1915 comme Garde des Voies de Communication. Il est affecté à la Gare de Bercy.

Décédé d’une hémorragie cérébrale à l’hôpital militaire de Bégin, à Saint-Mandé, le 26 octobre 1915, à l'âge de 46 ans.

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Il est inhumé dans le Carré militaire du cimetière de Saint-Mandé

Marié, André Gaulon s’installe à Bonneuil, rue de Sucy, en 1910.

Il exerce la profession de journalier.

GOETHALS Edmond François, né le 21 octobre 1885 à Paris

Edmond François Goethals est incorporé le 4 août 1914 au 289ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, blessé par balle à la poitrine le 17 mai 1915 à Notre-Dame-de-Lorette, il décède des suites de ses blessures à l’ambulance 1/21 à Hersin-Coupigny, le 18 mai 1915, à l'âge de 29 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Date inconnue, décision publiée au J.O. du 13 mai 1920 :

« A été blessé grièvement de deux balles en accomplissant une mission pour laquelle il s’était volontairement offert. Mort des suites de ses blessures. »

Cité à l’ordre de la Division le 15 juin 1915 : « A été blessé grièvement de deux balles en accomplissant une mission pour laquelle il s’était volontairement offert. »

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial 1914-1918 de l’église des Quinze-Vingt à Paris XIIème

Edmond François Goethals est inhumé en 1922 dans le cimetière de Bonneuil où sa sépulture est toujours présente.

Edmond François Goethals possède des attaches familiales à Bonneuil, rue de Brie, où son père décède en 1917.

Il exerce la profession d’employé de commerce.

GOUBET François Albert, né le 29 juin 1896 à Saint-Maur-des-Fossés

Reconnu bon pour le service par le Conseil de Révision du 3 février 1915, François Albert Goubet est mobilisable le 8 avril 1915. Il est incorporé le 12 avril 1915 au 69ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 139ème R.I. le 4 décembre 1915 puis au 59ème R.I. le 18 mai 1916.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 17 avril 1917, durant les combats de Moronvilliers, à l'âge de 22 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume par décision du 5 juin 1920 publiée au J.O. du 30 octobre 1920

Cité à l’ordre de la Division le 4 mai 1917 :

« Courageux, intrépide est tombé mortellement frappé le 17 avril 1917 pendant une progression sous les balles d’une mitrailleuse qu’il venait de découvrir et de signaler à la vague qui suivait. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

La famille Goubet s’installe à Bonneuil, avenue de Boissy, vers 1910 afin d’exploiter une épicerie située à l’angle de la route Nationale et de l’avenue de Choisy.

François Albert Goubet exerce la profession de porteur de journaux-cycliste.

HILLION Eugène François Marie, né le 24 mai 1895 à Bonneuil-sur-Marne

Reconnu bon pour le service par le Conseil de Révision du 18 novembre 1914, Eugène François Marie Hillion est mobilisé le 20 décembre 1914 et incorporé le même jour au 17ème Bataillon de Chasseurs à Pied. Il est versé le 13 mars 1915 au 120ème B.C.P.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 26 juillet 1915, au Lingekopf, à 20 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Date inconnue, décision publiée au J.O. du 16 mai 1922.

Décoré de la Croix de Guerre avec Etoile de bronze à titre posthume : « Brave chasseur. Mort glorieusement pour la France, au Lingekopf, le 26 juillet 1915. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

La famille Hillion s’installe à Bonneuil entre 1891 et 1895. Eugène François Marie Hillion est né au domicile de ses parents, avenue de la Mairie. La famille réside ensuite cour de l’Orme puis place d’Armes.

Eugène François Marie Hillion exerce la profession de journalier à la Ferme de Bonneuil, puis de maçon.

Eugène François Marie est le neveu de Guillaume Hillion.

HILLION Guillaume, né le 7 décembre 1874 à Plouha (Côtes-du-Nord)

Guillaume Hillion est incorporé le 14 août 1914 au 74ème Régiment d’Infanterie Territoriale.

Mort pour la France, décédé de maladie à l’hôpital Jean Bart de Dunkerque, le 11 février 1915, à l'âge de 40 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Livre d’or de la commune de Plouha

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Plouha

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l'église de Plouha

Guillaume Hillion est inhumé à la Nécropole nationale de Dunkerque.

Guillaume Hillion s’installe à Bonneuil, rue de la Croix, en 1905.

En 1906, il exerce la profession de journalier à l’usine à gaz de Sucy, puis est domestique en 1911.

Guillaume est l’oncle d’Eugène François Marie Hillion.

LAJOIE Gaston Lucien, né le 20 mai 1899 à Bonneuil-sur-Marne

Gaston Lucien Lajoie fait partie de la classe 1919 appelée sous les drapeaux à compter du 15 avril 1918, et il est incorporé le 19 avril 1918 au 7ème Régiment d’Infanterie Coloniale.

Mort pour la France, décédé de maladie à l’hôpital 5 bis à Bègles, le 2 mai 1918, à 18 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Saint-Maur-des-Fossés

Gaston Lucien Lajoie est inhumé au Carré Militaire de Bègles

Gaston Lucien Lajoie nait au domicile de ses parents, cour de l’Orme. Orphelin de père en 1902, il passe ses plus jeunes années à Bonneuil. Sa mère s’installe à La Varenne entre 1906 et 1911 et Gaston Lucien Lajoie y réside en 1918.

LE BRONNEC Joachim Joseph, né le 5 avril 1893 à Guern (Morbihan)

Membre de la classe 1913, Joachim Joseph Le Bronnec est incorporé le 1er octobre 1913 au 41ème Régiment d’Infanterie afin d’effectuer son service militaire.

Mort pour la France, porté disparu le 27 août 1914 à Sains-Richaumont dans l’Aisne, à l'âge de 21 ans.

Porté disparu, son décès est fixé à la date du 27 août 1914 par un jugement du 11 mai 1921.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Guern

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Guern

Joachim Joseph Le Bronnec s’installe à Bonneuil, rue Désiré Dautier, avant 1911. Il réside à la Ferme du Rancy où il exerce la profession de charretier.

LEFEBVRE Louis Emile, né le 24 avril 1895 à Marigny-l’Eglise (Nièvre)

Reconnu bon pour le service par le Conseil de Révision du 18 novembre 1914, Louis Emile Lefebvre est incorporé le 19 décembre 1914 au 4ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 17ème Bataillon de Chasseurs à Pied le 16 mai 1915.

Mort pour la France, blessé le 13 juin 1915 à Notre-Dame-de-Lorette, il décède à l’hôpital n°52 à Nœux-les-Mines, le 17 juin 1915, à l'âge de 20 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Date inconnue.

« Chasseur courageux et brave qui s’est maintes fois signalé par sa belle conduite au feu. Mort pour la France le 17 juin 1915, des suites de blessures reçues à Notre-Dame-de-Lorette.»

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile d’argent à titre posthume.

Cité à l’ordre de la division le 22 juin 1915 :

« A fait preuve d’une bravoure exceptionnelle au cours d’une brillante attaque exécutée par le bataillon sur des tranchées ennemies devant lesquelles s’étaient brisés plusieurs assauts, et qui, après avoir été enlevées ont été organisées et retournées aussitôt contre l’ennemi, bien que soumises à un bombardement d’une extraordinaire violence. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Il est inhumé en 1922 dans le cimetière de Bonneuil où sa sépulture est toujours présente.

Les parents de Louis Emile Lefebvre s’installent à Bonneuil, rue de Sucy, en janvier 1914. Ensuite, ils résident place d’Armes.

Louis Emile Lefebvre exerce la profession de maçon.

LEROY Bertrand Joseph Victor, né le 15 mars 1895 à Bonneuil-sur-Marne

Reconnu bon pour le service par le Conseil de Révision du 18 novembre 1914, Bertrand Joseph Victor Leroy est incorporé le 20 décembre 1914 au 156ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 413ème R.I. le 11 mars 1915.

Mort pour la France, disparu le 1er août 1916, durant les combats du Bois de La Vaux-Régnier, à l'âge de 21 ans.

Porté disparu, son décès est fixé à la date du 1er août 1916 par un jugement du 3 juin 1921.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze à titre posthume. Date inconnue, décision publiée au J.O. du 30 septembre 1922.

« Brave caporal. Tombé glorieusement pour la France, le 1er août 1916, à son poste de combat devant Verdun. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Bertrand Joseph Victor Leroy nait au domicile de ses parents, cour de l’Orme. La famille réside ensuite place d’Armes.

Bertrand Joseph Victor Leroy exerce la profession de maçon.

LOGEARD Henri Louis, né le 19 avril 1883 à Paris

Militaire de carrière, Henri Louis Logeard fait Saint-Cyr, promotion de La Tour d'Auvergne, puis devient Lieutenant au 104ème Régiment d’Infanterie en août 1914.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 22 août 1914, à Ethe (Belgique), à l'âge de 31 ans.

Décoré de la Légion d’Honneur à titre posthume. Date inconnue, décision publiée au J.O. du 13 décembre 1920.

Cité à l’ordre de l’Armée le 30 mars 1916 :

« Excellent officier, très brave et plein d’entrain, possédant à un très haut degré le sentiment du devoir. A été tué le 22 août 1914, au combat d’Ethe Belgique au moment où il entrainait sa section sous un feu très violent d’infanterie et de mitrailleuse ».

Figure sur le Livre d'Or 1914-1918 de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial 1914-1918 du Lycée Charlemagne à Paris

Figure sur le Mémorial de la Mairie de Paris VIème

Figure sur le Mémorial de l'église Saint-Séverin à Paris Vème

Il est inhumé à la Nécropole nationale Laclaireau à Ethe

Résidant à Paris, la famille Logeard possède des attaches à Bonneuil, rue de Sucy, où elle est domiciliée. Marié en 1909, Henri Louis Logeard est le père d’un enfant.

LUC Suzanne, née le 27 novembre 1891 à Paris

Infirmière de l’Union des Femmes de France au sein de l’hôpital auxiliaire 117 installé au Lycée Janson de Sailly.

Morte pour la France, décédée à son domicile parisien le 20 février 1919, à l'âge de 27 ans.

Décorée de la Médaille de Vermeil des épidémies

Figure sur le Livre d’Or des Infirmières

Un souvenir évoque sa mémoire dans l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Suzanne Luc est la seconde fille du banquier Albert Luc qui loue pendant plusieurs années le Château du Rancy et en fait sa résidence secondaire.

L’hôpital auxiliaire 117 de l’Union des Femmes de France est installé au Lycée Janson de Sailly.

Suzanne Luc apprécie Bonneuil et selon son souhait elle y est inhumée le 24 février 1919, après une cérémonie religieuse.

Un service religieux est par la suite célébré le 12 mars 1919 en l'église Saint-Pierre de Chaillot à Paris.

La présence de Suzanne Luc, nous permet d’évoquer les infirmières qui ont œuvré pendant la Première Guerre mondiale et que l’on qualifie parfois de Quatrième Armée.

Le Livre d’Or des Infirmières contient les noms de neuf-cent-soixante-dix-neuf infirmières tombées au Champ d’Honneur, dont trois-cent-quarante-six originaires du Royaume-Uni, deux-cent-quatre-vingt-trois originaires des Etats-Unis d’Amérique et deux-cent-onze de nationalité française.

MAGNAN Léonard, né le 11 juin 1882 à Bazolles (Nièvre)

Léonard Magnan est incorporé le 4 août 1914 au 64ème Régiment d’Infanterie. Il est ensuite versé au 246ème R.I.

Mort pour la France, décédé de la fièvre typhoïde, le 8 février 1915, au Château de Couvrelles, à l'âge de 32 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Livre d’or de la commune de Saint-Maur-des-Fossés

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Saint-Maur-des-Fossés

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

La famille Magnan s’installe à Bonneuil, rue de la Croix, entre 1891 et 1896. Elle réside ensuite rue de Sucy. Le père de Léonard est jardinier au domaine du Rancy.

Léonard Magnan se marie en 1912 à Boissy-Saint-Léger. Il exerce la profession de terrassier pour la Compagnie des Chemin-de-Fer de l’Est.

MAURISSON Edmond, né le 28 août 1877 à Paris

Edmond Maurisson est incorporé le 18 mars 1915 au 38ème Régiment d’Infanterie Territoriale. Il est versé au 33ème R.I.T. le 4 novembre 1915, puis au 289ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 8 avril 1917, à la Butte de l’Edmond (Aisne), à l'âge de 39 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Date inconnue, décision publiée J.O. du 30 juillet 1923.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze à titre posthume :

« Caporal énergique et brave, ayant toujours donné l’exemple du devoir. Tombé glorieusement au champ d’honneur, le 8 avril 1917, à Pontavert. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Il est inhumé à la Nécropole nationale de Pontavert

La famille Maurisson s’installe à Bonneuil, rue de Brie, entre 1891 et 1896.

Edmond Maurisson quitte Bonneuil pour Créteil en 1901 après son mariage avec une cristolienne. En 1914, il revient à Bonneuil, rue de Sucy.

Horloger de formation, il exerce la profession de facteur télégraphiste en 1914.

MEUNIER Jules Marius, né le 15 juin 1894 à Chagny (Saône-et-Loire)

Reconnu bon pour le service par le Conseil de Révision du 30 août 1914, il est mobilisé le 9 septembre 1914 et incorporé le même jour au 4ème Bataillon de Chasseurs à Pied.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 26 avril 1915, à Brielen-Pilkem, pendant la seconde bataille d’Ypres, à l'âge de 20 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Date inconnue, décision publiée au J.O. du 14 mai 1922.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze :

« Chasseur brave et dévoué. A toujours fait vaillamment son devoir. Tombé pour la France, en avril 1915, à Brielen-Pilkem. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

La famille Meunier s’installe à Bonneuil, place d’Armes, entre 1911 et 1914.

Jules Marius Meunier exerce la profession de sommelier.

MOREAU Albert Louis, né le 5 octobre 1893 à Bonneuil-sur-Marne

Omis de la classe 1913, Albert Louis Moreau est incorporé le 4 août 1914 au 102ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 104ème R.I. le 15 juin puis à nouveau au 102ème R.I. le 10 mars 1916.

Mort pour la France, décédé des suites de ses blessures à l’ambulance 12/20 de Fontaine-Routon, à Souhesmes-la-Grande, le 20 septembre 1916, à l'âge de 22 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Créteil

Figure sur le Livre d’or de la commune du Perreux-sur-Marne

Albert Louis Moreau est né au domicile familial, rue de Sucy. Il passe ses premières années à Bonneuil, puis ses parents quittent Bonneuil pour Le Perreux où la famille réside en 1914.

OLIER Fernand Léon, né le 15 septembre 1887 à Paris

Fernand Léon Olier est incorporé le 4 août 1914 au 13ème Régiment d’Artillerie. Il est versé au 106ème Régiment d’Infanterie le 9 août 1914, au 94ème R.I. le 7 novembre 1914, puis au 306ème R.I. le 11 novembre 1914.

Détaché à la Société des Automobiles Gobron à Boulogne le 27 décembre 1915.

Versé au 95ème R.I. le 22 février 1917, puis au 89ème R.I. le 5 novembre 1917.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 23 décembre 1917, à son poste de guet à Juvincourt, à l'âge de 30 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Date inconnue, décision publiée au J.O. du 28 mai 1922.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze à titre posthume :

« Soldat brave et dévoué. Tombé glorieusement pour la France en 1917, sur l’Aisne. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Il est inhumé dans le cimetière de Bonneuil le 26 novembre 1921 où sa sépulture est toujours présente.

Fernand Léon Olier s’installe à Bonneuil, rue de Sucy, après 1911.

Il exerce la profession de voyageur de commerce.

Son père, Léon Olier, est le Vice-Président des Enfants Volontaires de 1870-1871.

Olivier Lucien, né le 9 octobre 1891 à Favières (Seine-&-Marne)

Issu de la classe 1911, Lucien Olivier est incorporé le 9 octobre 1912 au 72ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France

Décédé de ses blessures le 13 septembre 1914 à l’ambulance numéro 8 du 2ème Corps d’Armée.

Lucien Olivier exerce la profession de jardinier.

Nous ignorons la date de son installation à Bonneuil, rue de Brie, mais elle est postérieure à 1911.



PAPIN Jacques René, né le 30 octobre 1884 à Paris

Jacques René Papin est incorporé le 2 août 1914 au 76ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 204ème R.I. le 19 septembre 1914 en tant qu’Officier de cavalerie adjoint. Il est promu Lieutenant le 28 décembre 1914.

Mort pour la France, tué à l’ennemi, le 27 avril 1916, dans le secteur de Mine-Miette, à l'âge de 31 ans.

Alors qu’il se trouve dans l’abri où est installé le poste téléphonique, un obus de 150mm tombe sur l'abri et l'effondre. Enfoui sous les décombres, il expire avant qu'on ait pu lui porter secours.

Décoré de la Légion d’Honneur à titre posthume. Décision du 27 avril 1920.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile d’argent

Cité à l’ordre de la 55ème Division d’Infanterie le 12 octobre 1915 :

« Lieutenant de Cavalerie, Adjoint au Chef de Bataillon. Calme et énergique, s’est acquitté avec sang-froid et courage des missions les plus dangereuses pour assurer les liaisons le 25 septembre 1915. »

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de vermeil

Cité à l’ordre du 37ème Corps d’Armée le 8 mai 1916 :

« Officier de renseignements et téléphoniste, modèle de dévouement et de bravoure. En toutes circonstances, a assuré son service avec calme et sang-froid, sous les plus violents bombardements et en particulier les 25 et 26 avril. Tué glorieusement à son poste le 27 avril 1916. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Mary-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Mary-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de la Mairie de Mary-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Une cour du Haras national de Compiègne porte son nom

Ingénieur agronome en 1907, il entre comme élève officier à l’Ecole Nationale des Haras au Haras du Pin. Officier de Haras, il est nommé à Blois puis à Compiègne. Il est Directeur adjoint du Haras National de Compiègne de 1913 à sa mobilisation en 1914.

Jacques Papin a des attaches familiales à Bonneuil. Il épouse Marcelle Luc le 25 avril 1914 à Paris. Cette dernière est la fille du banquier Albert Luc qui loue pendant plusieurs années le Château du Rancy et en fait sa résidence secondaire. Sa belle-sœur, Suzanne Luc, infirmière, morte pour la France, est inhumée à Bonneuil en 1919.

PINOT Silvain Ernest, né le 28 mai 1882 à Paris

Silvain Ernest Pinot est incorporé le 12 août 1914 au 78ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, disparu le 21 décembre 1914 à Jonchery-sur-Suippes, à l'âge de 32 ans.

Silvain Ernest Pinot étant porté disparu, la date du décès est fixée par jugement du 9 septembre 1920.

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Naillat

Une tombe porte son nom dans la Nécropole nationale de Jonchery-sur-Suippes.

Silvain Ernest Pinot n’a sans doute jamais connu Bonneuil. Son nom ne figure pas sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne car sa veuve ne résidait pas dans la commune le jour de son décès.

PIQUE Léon, né le 9 mai 1882 à Bagnolet

Léon Pique est incorporé le 11 août 1914 au 5ème Régiment d’Artillerie Coloniale. Il est ensuite versé au 21ème Régiment d’Artillerie Coloniale.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 25 septembre 1915, à Ville-sur-Tourbe, à l'âge de 33 ans.

Décoré de la Médaille Militaire. Décision du 5 mars 1920 publiée au J.O. du 11 mars 1920.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile d’argent à titre posthume :

« Excellent soldat. Est tombé glorieusement au champ d’honneur, le 25 septembre 1915, à Massiges, en faisant vaillamment son devoir au cours d’un assaut. »

Léon Pique est inhumé à la Nécropole nationale de Pont-de-Marson à Minaucourt-Le-Mesnil-les-Hurlus.

Marié, Léon Pique réside à Bonneuil, avenue de Paris, depuis le mois d’avril 1914, après avoir habité plusieurs années rue de Brie à Créteil.

PIRON Eugène Adolphe Alexandre, né le 11 avril 1897 à Bonneuil-sur-Marne

Eugène Adolphe Alexandre Piron fait partie de la classe 1917 appelée sous les drapeaux le 7 janvier 1916, mais il est mobilisé le 11 août 1916 et incorporé le 12 août 1916 au 33ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 136ème Régiment d’Infanterie le 21 octobre 1917.

Mort pour la France, décédé le 9 octobre 1918 à l'hôpital militaire de Bégin, à Saint-Mandé, à l'âge de 21 ans, d’une maladie contractée en service.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.

Cité à l’ordre du Régiment, le 17 juillet 1918 :

« Mitrailleur très courageux et très énergique, a fait avec les camarades de sa pièce, l’admiration de tous au cours de l’attaque ennemie du 5 juin 1918. »

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Vincennes

Eugène Adolphe Alexandre Piron est inhumé dans le Carré Militaire du cimetière de Saint-Mandé.

Né rue de la Croix, dans la maison familiale, Eugène Adolphe Alexandre Piron réside à Vincennes en 1914 et il exerce la profession d’employé de commerce.

POUILLART Alexandre Emile, né le 12 janvier 1879 à Gonesse

Alexandre Emile Pouillart est incorporé le 6 août 1914 au 33ème Régiment d’Infanterie Territoriale. Il est versé au 25ème R.I.T. le 25 janvier 1916 puis au 328ème Régiment d’Infanterie.

Blessé le 18 avril 1916 à Douaumont par un éclat d’obus, il est amputé du bras gauche.

Réformé le 19 septembre 1918.

Mort pour la France, décédé des suites de ses blessures le 6 novembre 1918, à Bonneuil-sur-Marne, à l'âge de 39 ans.

Décoré de la Médaille Militaire par décision du 20 septembre 1916 publiée au J.O. du 22 septembre 1916.

Décoré de la Croix de Guerre avec palme de bronze.

Cité à l’ordre du régiment en mai 1916 : « Très bon soldat. A été blessé, très grièvement le 18 avril 1916, en faisant courageusement son devoir. Perte de l’usage du bras gauche. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Alexandre Emile Pouillart est inhumé le 8 novembre 1918 dans le cimetière de Bonneuil où sa sépulture est toujours présente.

Marié à une bonneuilloise, il s’installe avec sa famille sentier du Pressoir en septembre 1913 après avoir déjà résidé à Bonneuil de 1903 à 1905. Il exerce la profession de découpeur en maroquinerie.

PROST Henri, né le 26 avril 1880 à Limanton (Nièvre)

Henri Prost est incorporé le 11 août 1914 au 21ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, décédé accidentellement le 29 janvier 1917, à Froidefontaine, à 36 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Limanton

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Henri Prost est inhumé à la Nécropole nationale Le Glacis du château à Belfort.

Célibataire, Henri Prost réside avenue de Choisy depuis juin 1913.

En juillet 1914, il entreprend les démarches nécessaires à l’ouverture d’un débit de boissons au carrefour de la route Nationale et de la rue de la Croix.

RAYROLE Emile Albert, né le 7 juin 1885 à Ivry-sur-Seine

Emile Albert Rayrole est incorporé le 3 Août 1914 au 1er Régiment du Génie.

Mort pour la France, décédé le 7 octobre 1917 à l’hôpital militaire de Mailly-le-Camp (Aube), à l'âge de 32 ans.

Son décès est consécutif à une intoxication au gaz le 20 septembre 1917 dans le secteur de Douaumont.

Décoré de la Médaille Militaire sur décision du 12 juillet 1919.

Cité à l’ordre de la Division le 19 avril 1919 : « Bon et brave sous-officier. A été grièvement blessé à son poste de combat. Décédé des suites de ses blessures le 7 octobre 1917. »

Figure sur le Livre d’or de la commune d’Ivry-sur-Seine

Figure sur le Livre d’or de la commune de Maisons-Alfort

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Maisons-Alfort

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Emile Albert Rayrole est inhumé en 1922 dans le cimetière de Bonneuil où sa sépulture est toujours présente.

Cimentier, il réside à Maisons-Alfort avec son épouse et ses enfants. Son épouse est originaire du Petit-Bonneuil où elle est née le 30 juin 1889. Le mariage est célébré à Bonneuil le 23 décembre 1911. Après le décès de son conjoint, elle réside à nouveau chez ses parents avec ses deux enfants qui grandissent à Bonneuil.

Emile Albert Rayrole ne figure pas sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne car sa veuve ne résidait pas dans la commune le jour de son décès.

ROUSSEAU André, né le 24 septembre 1898, à Bonneuil-sur-Marne

Reconnu bon pour le service par le Conseil de Révision du 2 mars 1917, André Rousseau est mobilisé et incorporé le 16 avril 1917 au 149ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 109ème R.I. le 16 juin 1918.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur le 1er octobre 1918, au Bois de la Fourmi à Aire, à l'âge de 20 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume par décision du 2 mai 1920, publiée au J.O. du 4 octobre 1920

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze à titre posthume :

« Brave soldat. Le 1er octobre 1918, est tombé glorieusement pour la France, en accomplissant courageusement son devoir. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

André Rousseau est inhumé dans le cimetière de Bonneuil le 22 mars 1922 où sa sépulture est toujours présente.

La famille Rousseau est présente à Bonneuil depuis 1891. Elle exploite une charcuterie, avenue de la Mairie. Charcutier comme ses parents, André Rousseau réside au domicile familial, avenue de la Mairie.

Son frère est également mobilisé.

ROUSSELIN Louis Marie Jules, né le 26 janvier 1886 à Paris

Louis Marie Jules Rousselin est incorporé le 3 août 1914 au 44ème Régiment d’Artillerie.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 8 septembre 1914, à Rembercourt-aux-Pots, à l'âge de 28 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Date inconnue, décision publiée au J.O. du 7 octobre 1920.

Décoré de la Croix de Guerre avec Etoile de bronze à titre posthume :

« Très bon soldat. Mortellement blessé à son poste de combat, le 8 septembre 1914. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de la Mairie du VIème arrondissement de Paris

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Un Mémorial individuel est également présent dans l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église de Saint-Germain-des-Prés à Paris

Louis Marie Jules Rousselin est inhumé le 18 juillet 1921 dans le cimetière de Bonneuil où sa sépulture est toujours présente.

Louis Marie Jules Rousselin réside à Paris en 1914, mais il a des attaches familiales à Bonneuil. Sa mère réside rue de Sucy. Sa tante est l’épouse de Marie François Alfred Gillet qui exploite la Ferme de Bonneuil.

Louis Marie Jules Rousselin exerce la profession d’employé de commerce.

TISSIER Olga Alfred, né le 8 avril 1888 à Grisy-Suisnes (Seine-et-Marne)

Olga Alfred Tissier est incorporé le 2 août 1914 au 165ème Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, décédé à Verdun à l’hôpital temporaire n°1, le 22 décembre 1914, à l'âge de 26 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

La famille Tissier s’installe à Bonneuil vers 1900. Elle réside rue Dautier puis place d’Armes.

Le père d’Olga Alfred Tissier est journalier agricole à la Ferme de Bonneuil. Par la suite, il exerce avec ses fils l’activité de nourrisseur dans le cadre d’une entreprise familiale.

Les trois fils de la famille Tissier sont mobilisés pendant le conflit. Deux sont morts la France.

TISSIER Réjeanne William, né le 28 janvier 1896 à Noiseau

Reconnu bon pour le service par le Conseil de Révision du 3 février 1915, Réjeanne William Tissier est incorporé le 12 avril 1915 au sein du 113ème Régiment d’Infanterie. Il est versé au 110ème R.I. le 13 mars 1916.

Mort pour la France, tombé au champ d’honneur le 17 avril 1917, à Craonne, à 21 ans.

Décoré de la Médaille Militaire à titre posthume. Date inconnue, décision publiée au J.O. du 27 juin 1921.

Décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze à titre posthume :

« Brave soldat. Tué le 17 avril 1917 à Beaumarais. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Mémorial de l’église Saint-Martin de Bonneuil-sur-Marne

La famille Tissier s’installe à Bonneuil vers 1900. Elle réside rue Dautier puis place d’Armes.

Le père de Réjeanne William est journalier agricole à la Ferme de Bonneuil. Par la suite, il exerce avec ses fils l’activité de nourrisseur dans le cadre d’une entreprise familiale.

Les trois fils de la famille Tissier sont mobilisés pendant le conflit. Deux sont morts pour la France.

VAN OPDENBOSCH Victor Jean Baptiste, né le 12 novembre 1887 à Bonneuil-sur-Marne

Victor Jean Baptiste Van Opdenbosch est incorporé le 11 août 1914 au 7ème Régiment de Dragons, puis il est versé au 14ème Régiment d’Infanterie, le 1er décembre 1914.

Du 24 février 1916 au 15 avril 1918, il est mis à disposition d’un atelier de fabrication à Toulouse. Il est à nouveau incorporé au 14ème R.I. le 22 avril 1918 puis il est versé au 88ème R.I. le 8 mai 1918 puis au 8ème Régiment de Marche de Tirailleurs le 7 septembre 1918.

Mort pour la France, décédé à l’hôpital mixte d’Alès le 4 mars 1919, à l'âge de 31 ans.

Figure sur le Livre d’or de la commune de Créteil

Né rue de Sucy, Victor Jean Baptiste Van Opdenbosch grandit à Bonneuil.

Depuis mars 1913, il réside à Créteil où il exerce la profession de grainetier, mais il conserve des attaches à Bonneuil où ses parents résident, avenue de Choisy.

VIOLET Pierre Martial Léon, né le 22 novembre 1895 à Bonneuil-sur-Marne

Né en 1895, Pierre Martial Léon Violet fait partie de la classe 1915 appelée sous les drapeaux à compter du 15 décembre 1914 et il est incorporé le 20 décembre 1914 au 15ème Bataillon de Chasseur à Pied. Nommé Aspirant le 15 avril 1915, il est versé au 45ème B.C.P.

Mort pour la France, blessé à Berny-Rivière dans l'Aisne, il décède de ses suites de ses blessures le 29 octobre 1915, à l'âge de 19 ans.

Décoré de la Médaille Militaire par décision du 28 octobre 1915 publiée au J.O. du 14 décembre 1915 :

« N’a cessé de faire preuve des plus solides qualités militaires et d’un moral très élevé. A été grièvement blessé au cours d’un bombardement le 29 octobre 1915 au milieu de sa section dont il est l’âme et l’exemple. »

Figure sur le Livre d’or de la commune de Bonneuil-sur-Marne

Figure sur le Livre d’or de la commune de Créteil

Figure sur le Monument aux Morts de la commune de Créteil

Figure sur le Mémorial de l’église de l'Immaculée Conception à Paris XIIème

Né dans la maison de ses parents, rue de la Croix, Pierre Martial Léon Violet grandit à Bonneuil où il conserve des attaches familiales et où son père Paul Eugène exerce la profession de marchand de fourrage.

En 1914, il réside au hameau de Mesly à Créteil où il exerce la profession de négociant en grains et fourrages.


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